Geography and public health in sub-Saharan Africa: from disease ecology to description of health risk indicators The first contribution of health geography to health problems in rural Africa was focused on a better knowledge of the transmission process, pinpointing the role of social factors. The study of the onchocerciasis model was a research step which allowed geographers to improve methods and tools completing those used by biologists and physicians. In regard to the fall of public health investments, find tools which are producing spatial indicators of health risks, is an urgency . These tools and indicators have to be cheap and very reliable but also easy usable without heavy means. The goal is to identify potential risks spaces or population groups with a good degree of reliability even without very expensive medical and biological prospections. This work is currently in progress in collaboration with other scientists, using earlier results produced by the studies in disease ecology. The current studies are focused on some models, particularly Human African Trypanosomiasis, Plague or schistosomiasis. Thanks to the ecological dimensions of these pathologies and to the convergences that can be observed in theirs risk factors it becomes possible to define predictive risk dimensions to anthropised landscapes and to increase the applied dimension of all studies, past and new, to be used by actors of public health but also to those of development.

Géographie et santé publique en Afrique subsaharienne: de l’écologie des maladies à la mise en évidence d’indicateurs de risques sanitaires Dans le monde rural africain et dans le domaine de la santé, la géographie a participé, en premier lieu, à l’œuvre commune d’amélioration de la connaissance des maladies, de leur écologie et surtout des facteurs humains qui affectent et modulent transmission et diffusion. À partir du modèle de l’onchocercose, cette étape a permis de développer et valider des méthodes complémentaires de celles propres aux disciplines biologiques et médicales. Mais face à la baisse des investissements en matière de santé publique, il est devenu urgent, au-delà de l’entreprise de connaissance, de disposer d’outils d’évaluation et de prédiction des risques à travers des indicateurs fiables, peu coûteux, et susceptibles d’être mis en œuvre sans infrastructures lourdes. L’enjeu est d’arriver à mettre en évidence les zones et les groupes à risque avec un bon degré de fiabilité sans recourir aux coûteuses prospections médicales et biologiques tout en se donnant les moyens de faire des prévisions sur les modifications de l’environnement qui vont en s’accélérant. Les résultats de cette entreprise sont dans la dépendance de la qualité du dialogue noué, dans le cadre de l’étude de l’écologie des maladies, avec les disciplines partenaires. Plusieurs “modèles” sont actuellement en cours d’analyse, en particulier sur la trypanosomiase humaine africaine, la peste ou les schistosomiases. Grâces aux dimensions écologiques de ces pathologie et aux convergences observées dans leurs facteurs de risque, il devient possible de définir des dimensions prédictives du risque aux paysages anthropisés et de donner une dimension appliquée accrue aux études passées, à l’usage des acteurs de la Santé Publique, mais aussi du développement.

Géographie et santé publique en Afrique subsaharienne : De l’écologie des maladies à la mise en évidence d’indicateurs de risques sanitaires

CALANDRA, LINA MARIA
2004-01-01

Abstract

Géographie et santé publique en Afrique subsaharienne: de l’écologie des maladies à la mise en évidence d’indicateurs de risques sanitaires Dans le monde rural africain et dans le domaine de la santé, la géographie a participé, en premier lieu, à l’œuvre commune d’amélioration de la connaissance des maladies, de leur écologie et surtout des facteurs humains qui affectent et modulent transmission et diffusion. À partir du modèle de l’onchocercose, cette étape a permis de développer et valider des méthodes complémentaires de celles propres aux disciplines biologiques et médicales. Mais face à la baisse des investissements en matière de santé publique, il est devenu urgent, au-delà de l’entreprise de connaissance, de disposer d’outils d’évaluation et de prédiction des risques à travers des indicateurs fiables, peu coûteux, et susceptibles d’être mis en œuvre sans infrastructures lourdes. L’enjeu est d’arriver à mettre en évidence les zones et les groupes à risque avec un bon degré de fiabilité sans recourir aux coûteuses prospections médicales et biologiques tout en se donnant les moyens de faire des prévisions sur les modifications de l’environnement qui vont en s’accélérant. Les résultats de cette entreprise sont dans la dépendance de la qualité du dialogue noué, dans le cadre de l’étude de l’écologie des maladies, avec les disciplines partenaires. Plusieurs “modèles” sont actuellement en cours d’analyse, en particulier sur la trypanosomiase humaine africaine, la peste ou les schistosomiases. Grâces aux dimensions écologiques de ces pathologie et aux convergences observées dans leurs facteurs de risque, il devient possible de définir des dimensions prédictives du risque aux paysages anthropisés et de donner une dimension appliquée accrue aux études passées, à l’usage des acteurs de la Santé Publique, mais aussi du développement.
2004
Geography and public health in sub-Saharan Africa: from disease ecology to description of health risk indicators The first contribution of health geography to health problems in rural Africa was focused on a better knowledge of the transmission process, pinpointing the role of social factors. The study of the onchocerciasis model was a research step which allowed geographers to improve methods and tools completing those used by biologists and physicians. In regard to the fall of public health investments, find tools which are producing spatial indicators of health risks, is an urgency . These tools and indicators have to be cheap and very reliable but also easy usable without heavy means. The goal is to identify potential risks spaces or population groups with a good degree of reliability even without very expensive medical and biological prospections. This work is currently in progress in collaboration with other scientists, using earlier results produced by the studies in disease ecology. The current studies are focused on some models, particularly Human African Trypanosomiasis, Plague or schistosomiasis. Thanks to the ecological dimensions of these pathologies and to the convergences that can be observed in theirs risk factors it becomes possible to define predictive risk dimensions to anthropised landscapes and to increase the applied dimension of all studies, past and new, to be used by actors of public health but also to those of development.
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