Françoise Kerleroux a identifié plusieurs différences entre deux types de formations qui peuvent êtres homophones en français – les noms déverbaux par conversion et les noms dérivés par apocope des déverbaux en tion, comme invite (invite1 < inviter vs. invite2 < invitation). Selon Françoise Kerleroux les dérivés par apocope ne présentent pas de structure argumentale : *la fréquente manip de substances radio-actives par les employés / la fréquente manipulation de substances radio-actives par les employés. Dans notre contribution nous allons vérifier le comportement des formations similaires en italien, en nous appuyant sur un échantillon de dérivés féminins pour lesquels une origine de déverbaux en zione par troncation du suffixe (Thornton 1990, 2004) qu’une origine par conversion (Thornton 2004) sont tout aussi possibles. Le seul travail sur l’italien qui traite de la question (Štichauer 2006) est fondé sur un nombre limité de cas, quelques-uns desquels sont discutables. La recherche que nous présentons est, au contraire, basée sur une analyse d’occurrences des formes en question dans des corpus.

Su alcune differenze tra deverbali formati per conversione e deverbali formati per riduzione in italiano e francese

THORNTON, ANNA MARIA
2014-01-01

Abstract

Françoise Kerleroux a identifié plusieurs différences entre deux types de formations qui peuvent êtres homophones en français – les noms déverbaux par conversion et les noms dérivés par apocope des déverbaux en tion, comme invite (invite1 < inviter vs. invite2 < invitation). Selon Françoise Kerleroux les dérivés par apocope ne présentent pas de structure argumentale : *la fréquente manip de substances radio-actives par les employés / la fréquente manipulation de substances radio-actives par les employés. Dans notre contribution nous allons vérifier le comportement des formations similaires en italien, en nous appuyant sur un échantillon de dérivés féminins pour lesquels une origine de déverbaux en zione par troncation du suffixe (Thornton 1990, 2004) qu’une origine par conversion (Thornton 2004) sont tout aussi possibles. Le seul travail sur l’italien qui traite de la question (Štichauer 2006) est fondé sur un nombre limité de cas, quelques-uns desquels sont discutables. La recherche que nous présentons est, au contraire, basée sur une analyse d’occurrences des formes en question dans des corpus.
2014
978-2-84016-201-8
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